Mai 1961 : le Cinquantenaire de l'Harmonie Issoldunoise

C'est en mai 1961 qu'a été célébré le cinquantenaire de l'Harmonie d'Issoudun ; de joyeuses festivités hautes en couleurs et riches en déguisements "Belle Epoque", avec parade dans les rues de la ville et en musique, bien évidemment !

Pour célébrer en bonne et due forme ce grand évènement de la vie locale, trois jours de fêtes sont prévus à Issoudun : les jeudi 11, samedi 13 et dimanche 14 mai 1961.

Le jeudi 11 mai, c'est l'inauguration. Un grand concert, sous les marronniers et au milieu de parterres fleuris, est donné au kiosque à musique dans le jardin public d'Issoudun, à la manière d'un café-concert. Devant un parterre d'environ 1 500 spectateurs se succèdent l'Harmonie Issoldunoise (dirigée par monsieur Delalande) qui interprète les morceaux joués en 1911 lors de sa fondation), la Société des Accordéonistes Montluçonnais et un orchestre tzigane dirigé par l'école municipale de musique assurant les intermèdes musicaux.

Le samedi 13 mai, une nouvelle soirée de festivités s'annonce : à 21h, place à un grand défilé en musique de l'Harmonie municipale de Bourges et de l'Harmonie Issoldunoise. A 22h heures à la salle Jamet, sont organisés un grand bal et un spectacle de variété avec le célèbre orchestre Jacques Hélian qui ne compte pas moins de 18 musiciens sur scène !

Le dimanche 14 mai, c'est le clou de ces manifestations ; qui n'a d'ailleurs pas échappé à la caméra de la cinéaste Anne-Marie Franchet*. Précédé de quatre cavaliers, un grand défilé "Belle Epoque 1911", composé d'une trentaine d'automobiles, fiacres, coupés, breaks, landaus, parade dans les grandes artères de la ville au son de l'Harmonie Issoldunoise (en tenue d'époque noire et rouge), de la Fanfare et de l'Harmonie Municipale de Nevers, de la Clique des Sapeurs-Pompiers de Déols ainsi que toute une foule de figurants et de figurantes en costume d'époque.

Le dimanche au soir à la salle Jamet, est donné l'ultime spectacle : un grand bal animé par l'orchestre Claude Chevalier.

La rédaction de cet article a été possible grâce au concours du Centre de la Mémoire d'Issoudun (et notamment Stéphanie Gelfi) qui a mis à disposition de Ciclic un ensemble d'articles de presse de la Nouvelle République.

Anne-Marie Franchet est née en 1942 à Issoudun. Elle fait une partie de sa scolarité à l'école Jeanne d'Arc d'Issoudun puis à Bourges. A 18 ans on lui offre sa première caméra une Cinéric, modèle Princesse format 8 mm, puis elle fait l'acquisition d'une Bolex Paillard modèle C8SL. Après une année à Londres, elle s'installe à Paris et trouve un poste d'assistante de rédaction au journal Le Monde. Elle travaille au départ au service politique avec le journaliste Pierre Viansson-Ponté puis à la rédaction en chef. Elle fait toute sa carrière professionnelle au Monde et y côtoie les grands noms du journalisme.

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