Le 17 mars 1957, le Président du Conseil Guy Mollet fait une visite officielle à Châteauroux... en pleine guerre d'Algérie et à quelques jours de la signature du Traité de Rome.
Arrivée en fanfare. Guy Mollet est Président du Conseil des ministres depuis février 1956. Il arrive à Châteauroux peu après 11h par autorail spécial le 17 mars 1957. Son programme de visites est très précis. A peine sorti de l'autorail qui le mène en Berry, il est accueilli à la gare de Châteauroux par le Préfet de l'Indre, Guy Lamassoure, qui lui présente les personnalités locales, dont Vincent Rotinat, sénateur et président du Conseil Général et Edouard Ramonet, député-maire de Châteauroux. Après le passage en revue des troupes, "la Marseillaise" est jouée devant des officiels au garde-à-vous et une DS conduit le Président à la mairie.
Arrivée à l'Ecole normale. Jacques Griffon est là pour filmer l'arrivée du chef de gouvernement et son départ de la place de la gare. Il retrouve ensuite le cortège à l'Ecole normale de Châteauroux. Dans la cour de l'école annexe, Guy Mollet reçoit des mains d'un normalien et de deux écoliers une gerbe qu'il déposera ensuite sous la plaque où sont gravés les noms des anciens élèves morts pour la France. Cette scène est accompagnée en musique par Les Gâs du Berry qui jouent "Au Pays du Berry". Le groupe est d'ailleurs félicité à travers son président Albert Lejot, dont Guy Mollet sert chaleureusement la main.
La Pose de la première pierre. Guy Mollet signe ensuite le parchemin qui sera introduit dans la "première pierre" qui marque le début des travaux d'aggrandissement de l'école normale. Des discours sont prononcés dans la cour d'honneur, par M. Castex, directeur de l'école normale, puis par Guy Mollet.
Le dépôt de gerbe au monument aux morts et le banquet. La délégation se rend ensuite au monument aux morts de la place Lafayette où l'attendent les associations patriotiques et leurs drapeaux. Plusieurs gerbes sont déposées et les voitures repartent vers le Parc Hidien où a lieu un grand banquet officiel au cours duquel Guy Mollet fait un grand discours politique, abordant essentiellement le prestige de la France à l'étranger et la politique européenne et agricole, restant peu disert sur "les événements d'Algérie".
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