Algérie, 1952

Envie de voyages aventureux ? Mémoire vous invite à assister à un vrai périple algérien filmé en 9,5 mm pendant le mois d'avril 1952.

Le cinéaste amateur Albert Reymond nous livre des images étonnantes d'un long voyage qu'il a entrepris en 1952 dans le nord de l'Algérie. Après Alger, il fait étape à Biskra, Touggourt et ou encore Gardaïa. A chaque fois, il regarde, à travers l'oeil de sa caméra, ce vaste pays avec ses rues, ses maisons, ses habitants, ses marchés. Et son désert aussi.

Il filme les paysages et les villes en utilisant des plans rapprochés à la recherche des détails (voir la séance du marché à Touggourt) mais aime aussi filmer en plan large et parfois en hauteur (quand il arrive à filmer d'en haut d'un bâtiment ou, mieux encore, d'un avion). Sa caméra est tournée avant tout vers les algériens et les populations les plus modestes.

Quatre ans auparavant, Hector Gablin avait lui aussi filmer l'Algérie. Son regard complète celui d'Albert Reymond. Il laisse transparaître toutes les contradictions de l'Algérie coloniale, en filmant aussi la ville française et les lieux de cohabitations des deux peuples.

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