Rue d'Alsace

1943 Réalisé par : Maurice Chenechot En ligne le 15 Apr 2024

Le film s'ouvre sur un carton où est écrit en majuscules blanches "RUE D'ALSACE". Dans une maison portant au-dessus de sa porte grande ouverte le numéro 66 (Vichy ?), une femme se tient à une fenêtre du rez-de-chaussée près de laquelle un petit garçon en culotte courte et chemisette blanche vient prendre la pause. Le petit garçon se dirige ensuite vers l'embrasure de la porte d'entrée où un homme d'âge mûr à lunettes vient d'apparaitre en chemise blanche cravate sombre et bretelles. L'homme donne un oeuf à l'enfant puis regarde la caméra.

Nouveau carton où apparait en lettres capitales blanches sur fond sombre le mot "FATMA". Au plan suivant, un beau cheval noir portant une tache blanche sur le front est sorti d'une écurie par un homme aux chevaux blanc que l'on aperçoit furtivement.

Un carton en lettres capitales blanches sur fond sombre annonce "M. SARRAZIN". La caméra suit alors le cheval noir aperçu précédemment et l'homme aux cheveux blancs en gilet, pantalon sombre et chemise blanche qui le tire par la bride pour le faire avancer dans la cour d'un immeuble tout en fumant une cigarette. En arrière-plan, on découvre la façade sur cour de l'immeuble dont la porte d'accès à la cour depuis les partie communes débouche du coté gauche de la façade sous une sorte de préau dont on aperçoit l'ombre sur l'imposte en haut de cette porte. L'homme fait tourner le cheval à la robe brillante sur lui-même et prend la pose à côté de l'animal face à la caméra. Cigarette au coin de la bouche, il porte une cravate sombre et son gilet est taillé dans un lainage à fines rayures. Deux chainettes partent du bouton supérieur de son gilet pour se terminer dans les poches latérales de celui-ci, sans doute attachées d'un côté à une montre à gousset et de l'autre à la clé de remontage de la montre comme le veut la tradition. Du haut d'une fenêtre du premier étage donnant sur la cour, une voisine regarde la caméra. Au plan suivant, la voisine est descendue dans la cour et regarde la caméra vers laquelle elle se dirige en souriant, vêtue d'une blouse sombre mouchetée de blanc.

Nouveau carton annonçant en lettres capitales blanches sur fond sombre: "EN ROUTE". Apparait alors à l'écran une voiture hippomobile de type "victoria" couverte d'un dais à franges de couleur claire. Le cheval noir attelé est sans doute "Fatma", le cheval aperçu précédemment. Le cocher est sans doute "M. Sarrazin" également aperçu précédemment. Le cheval porte un bonnet blanc tricoté au crochet qui lui recouvre les oreilles et dont les franges retombent sur son front. Le cocher a la tête couverte d'un canotier de paille orné d'un bandeau noir. La voiture s'éloigne dans la rue en passant devant un bistro dont la banne est baissée et dont la terrasse est délimitée par un alignement de buissons plantés dans des baquets de bois. Alors que la voiture hippomobile arrive à un croisement, un camion-benne débouche de la rue perpendiculaire à droite et s'engage en direction de la caméra, la benne chargée de caisses de bois.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre: "FAMILLE MORLAT". Dans une cour, un homme portant un casquette plate, une chemise blanche et un pantalon de velours serré à la taille par une cordelette avance face à la caméra. Les manches de sa chemise sont roulées et son col est boutonné. On aperçoit derrière lui des bûches de bois entassées près d'un billot et de bassines de fer blanc empilées sur des caisses en bois. Au plan suivant, l'homme pose au fond de la courette devant les bassines en fer blanc. Une femme d'âge mur aux cheveux frisés poivre et sel vêtue d'une longue blouse de couleur sombre se tient à ses cotés, puis avance à son tour vers la caméra en souriant.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre: "SENTIMENT". L'homme et la femme se tiennent ensuite côte à côte. La femme regarde l'homme puis la caméra tandis que l'homme ôte puis repositionne sa casquette. L'homme et la femme semblent plaisanter, puis l'homme passe le bras autour des épaules de la femme pour l'attirer contre lui et lui faire deux petits baisers sur la joue avant que chacun sorte du champs d'un côté différent de la caméra.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre: "CACHE CACHE". Dans la même cour d'immeuble aperçue dans la séquence précédente, une jeune femme brune en robe d'été à manches courtes à carreaux de couleur claire et un petit garçon en blouse à carreau également de couleur claire tournent le dos à la caméra dans la partie gauche du cadre. La femme tient à la main une édition du journal "LE PROGRES". La jeune femme et l'enfant regardent en direction d'une vieille dame qui apparait dans la pénombre entre les volets entrebâillés d'une fenêtre du rez-de-chaussée au fond de la cour. La dame s'adresse à l'enfant, souriante, puis ferme puis rouvre le volet comme par jeu. Au plan suivant, l'homme et la femme de la séquence précédente ont rejoint la femme et le petit garçon qui porte en réalité non pas une blouse, mais une robe longue à carreaux ornée d'un noeud sur la poitrine avec les plis de laquelle il joue. La caméra est toujours pointée vers la fenêtre du rez-de-chaussée au fond de la cour dont la vieille dame qui jouait avec les volets au plan précédent est à présent absente. L'homme en chemise blanche aperçu précédemment tient coincé sous son bras droit une cagette de fruits ronde en bois vide. Le couple se dirige vers la caméra, puis rebrousse chemin.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre "UN IMPATIENT". Toujours dans la même cour, l'homme présent aux plans précédents maintient désormais un beau lapin plaqué sur la terre battue du sol de la courette. Le lapin cherchant à s'échapper est attrapé par les oreilles par l'homme qui le repositionne entre ses pieds dans l'axe de la caméra. L'homme tente de maintenir le lapin en place entre ses jambes en le tenant par les oreilles. Mais l'animal se débat et l'homme, courbé en avant pour maintenir le lapin, perd sa casquette qui tombe au sol. Le lapin reste un instant posé sur le pied droit de l'homme qui se redresse. Au plan suivant, il le ramène néanmoins dans le champ de la caméra en le tenant toujours par les oreilles tandis que les autres protagonistes assistent à la scène dans le bord supérieur gauche du cadre et que la vieille dame est reparue à la fenêtre du rez-de-chaussée au fond de la courette.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre: "LESSIVE". [film surexposé] Une femme marche sur un trottoir bordé d'un muret surmonté d'une grille de fer forgé. Elle semble être allée puiser de l'eau avec un broc en fer blanc à une petite fontaine en fonte qui se dresse sur le bord extérieur du trottoir. La femme fait quelques pas sur le trottoir et regarde la caméra en souriant avant de traverser la rue et de se diriger vers la caméra. On voit qu'elle porte un long tablier sous un gilet de laine. Toujours souriante, la même femme traverse la courette de terre battue déjà aperçue dans les séquences précédentes avec une planche de bois sous le bras. Elle pose la planche en porte-à-faux dans une grande bassine de fer blanc posée sur une caisse de bois dans le caniveau pavé au centre de la courette de terre battue. On aperçoit en arrière-plan le bas de caisse d'une automobile Renault Prima4 dont manque la roue arrière gauche. La femme est penchée au dessus de la bassine en train de frotter du linge sur la planche à laver. Regardant toujours la caméra avec le sourire, elle savonne le linge et le brosse.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre "DU NERF". La jeune femme continue sa lessive, mais l'image est accélérée, puis revient à une vitesse normale. Elle frotte le linge à la main, puis l'étend à un fil pendu en travers de la courette avant de se raviser.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre "CA PRESSE". Le petit garçon aperçu précédemment, cette fois vêtu d'une blouse d'écolier et d'une culotte courte court dans un recoin de la cour en terre battue aperçue précédemment, sans doute pour aller soulager une besoin pressant.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre "CHACUN SON TOUR". La jeune femme brune aperçue précédemment à plusieurs reprises, cette fois vêtue d'une blouse à poids sous un gilet, se dirige vers le même recoin de la courette. Regard caméra. Elle s'engouffre derrière le mur. Un carton annonce en lettre capitales blanches sur fond sombre: "CA VA MIEUX !". La jeune femme ressort du recoin où elle se trouvait et s'avance en direction de la caméra en souriant, puis tire la langue, alors que des poules passent dans la courette en arrière-plan. Elle continue à avancer jusqu'au niveau de la voiture stationnée au fond de la courette. On aperçoit derrière elle le petit garçon aperçu précédemment. Plan serré sur le petit garçon en blouse d'écolier qui s'avance en souriant face à la caméra. Sa frange est retenue sur le sommet de sa tête par une petite barrette métallique. La jeune femme et le petit garçon qui porte de grandes chaussettes blanches et est chaussé de pantoufles se tiennent toujours dans la courette. Ils observent un chat et trois poules blanches qui picorent des restes alimentaires que la jeune femme leur jette par petites poignées. Le petit garçon caresse le chat. On aperçoit en arrière-plan un bac maçonné semblant contenir du fumier. La jeune femme continue à jeter de la nourriture aux animaux. Au plan suivant, le petit garçon, désormais chaussé de bottines lacées, fait de la bicyclette dans la courette. Une fois pied à terre, toujours à califourchon sur son vélo, il semble taquiner la jeune femme. Celle-ci ressort cette fois sans gilet, accompagnée du même petit garçon en chemisette blanche et culotte courte, les cheveux parfaitement peignés et enduits de brillantine. Il marche à nouveau en direction de la caméra. On distingue en arrière-plan un porche sombre donnant sans doute accès à la rue. Une charrette à cheval et une calèche bâchée y sont entreposées tandis que cinq grands poussins et une poule blanche picorent dans la cour. Fondu au noir. Vue de la porte donnant accès aux partie communes de l'immeuble, de l'embrasure sombre de laquelle émerge le petit garçon précédemment aperçu. Toujours en culotte courte, il porte désormais un manteau noir croisé et un béret noir. Il tient dans la main gauche un grand parapluie noir à poignée en col de cygne et, posé sur son bras droit, un grand bouquet de fleurs composé de lupins, de camomille romaine, de roses et de marguerites de différentes couleurs emballées dans un papier blanc. Le petit garçon avance souriant en direction de la caméra. Au plan suivant, la jeune femme brune aperçue précédemment se tient debout dans la cour, au débouché du porche donnant accès à la rue et près d'un grand amoncellement de bûches de bois de chauffage. Vêtue d'une blouse à carreaux de couleur claire couvrant un chandail de laine à manches courtes gris dont le bouton de col semble orné d'une broche, elle esquisse quelques pas en direction de la caméra tandis que le petit garçon fait son entrée dans le champ de la caméra par la gauche, toujours muni de son parapluie et de son bouquet de fleurs et regardant la caméra en souriant. Le petit garçon refait son entrée dans la cour par la porte venant des parties communes de l'immeuble. La caméra le suit tandis qu'il passe, très souriant, devant le tas de bois en direction de la jeune femme aperçue précédemment pour lui remettre le bouquet de fleurs et son parapluie et lui faire la bise. Comme il tourne le dos à la caméra, le réalisateur lui demande de recommencer la séquence du baiser. Le petit garçons s'exécute, toujours avec le sourire. Vue de la jeune femme brune tenant le bouquet. Nouveau baiser. Le petit garçon mange un grain de raisin. La femme tient le bouquet devant la caméra puis suit le petit garçon dans les parties communes de l'immeuble. Plan serré sur le visage du petit garçon toujours souriant et coiffé de son béret. Il mange des grains de raisin.

[film flou] Un carton annonce en lettre capitales blanches sur fond sombre: "SON PREMIER VESTON" ainsi qu'une date dont on devine l'année "43". Panoramique de bas en haut sur le petit garçon se tenant debout au bord d'une route longeant un talus. Il est chaussé de chaussures Derby sans doute en cuir marron portées sur des socquettes blanches roulées. Il porte un complet veston composé d'une culotte courte en tweed à chevron gris maintenue par des bretelles et d'un veston assorti à boutonnage droit et poches plaquées porté sur une chemise blanche fermée par une cravate de couleur sombre à petits motifs blancs maintenue par une pince métallique. Toujours souriant pour la caméra, l'enfant fait mine de boutonner son veston puis le rouvre et en repousse les pans en arrière mettant les poings sur les hanches. Il finit tout de même par le boutonner.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre: "LA CRAVATE FAIT L'HOMME..". Souriant largement, le petit garçon fait mine d'ajuster son noeud de cravate et hoche la tête avec malice en montrant sa cravate. Au plan suivant, le petit garçon se tient toujours debout au bord de la route. Visiblement lassé de prendre la pose, il ne sourit plus et fronce les sourcils faisant la moue comme pour bouder. Il met ses pouces dans les poches de sa veste.

Un carton annonce en lettres capitales blanches sur fond sombre: "SPRINT". Le petit garçon aperçu précédemment se tient accroupi, nu dans un grand baquet de fer blanc rempli d'eau posée dans la courette aperçue précédemment devant ce qui semble être la carcasse d'une automobile Renault Prima4 stationnée là et déjà aperçue également dans les séquences précédentes. L'enfant joue avec l'eau de son bain et saute dans la bassine de fer blanc éclaboussant les alentours. La jeune femme brune aperçue précédemment sèche le petit garçon avec une serviette tandis qu'il se tient toujours debout dans la bassine de fer blanc, puis tandis qu'il est assis sur une chaise de bois dans la cour. Le petit garçon finit par rentrer à l'intérieur de l'immeuble, les épaules couvertes d'une serviette de bain blanche à franges. Au plan suivant, la jeune femme brune aperçue précédemment sourit en secouant un torchon par-dessus le garde-corps d'une fenêtre située au rez-de-chaussée sur rue d'un immeuble. Elle est vêtue d'une robe blanche à petits carreaux à manches ballon. Un agent de police se tient debout dans la rue devant une porte cochère puis avance sur le trottoir vers la caméra jusqu'à la jeune femme brune qui continue à secouer son torchon par la même fenêtre en souriant largement. Au plan suivant, le gendarme semble dresser un procès verbal pour avoir secoué son torchon dans la rue à la jeune femme brune qui se tient désormais debout sur le pas de la porte de l'immeuble, son torchon toujours à la main. Le gendarme griffonne sur son calepin avec un grand crayon. Plan poitrine du gendarme de profile qui discute et semble plaisanter avec la jeune femme. La jeune femme est descendue dans la rue et rit aux éclats aux plaisanteries du gendarme qui fait de grands gestes avec les mains et fait mine d'asticoter la jeune femme avec son grand crayon. Celle-ci continue à rire. Au plan suivant elle s'essuie les yeux faisant mine de pleurer de rire. Regard caméra du gendarme. Le gendarme fait mine de regarder ailleurs pour la caméra. Le gendarme s'éloigne dans la rue, passant devant des maisons délabrées. Fondu au blanc. La jeune femme brune aperçue précédemment, cette fois vêtue d'une robe à manches ballons à motifs fleuris, sort du jardin ombragé de tilleuls et clos d'un muret surmonté de grilles d'un pavillon. Elle porte un bébé en barboteuse dans les bras et s'avance jusqu'à la caméra tandis qu'on aperçoit en arrière-plan un landau. Une très jeune femme brune portant un tablier à imprimé fleuri et un chemisier blanc à manches bouffantes orné d'une broche sort à son tour du même jardinet avec le même bébé dans les bras et avance en direction la caméra. En arrière-plan, la jeune femme brune et le petit garçon blond aperçus précédemment se tiennent dans l'embrasure du portail du jardinet et regardent en direction de la caméra. Au plan suivant, la très jeune femme confie le bébé au petit garçon qui le tient dans ses bras. Il est vêtu d'une chemisette blanche et d'une culotte courte de couleur sombre et se tourne pour présenter le bébé à la caméra en souriant, puis embrasse le bébé à deux reprises sur la joue droite. Le très jeune femme installe le bébé dans son landau resté sur le trottoir devant le jardinet, puis se retourne pour regarder la caméra en souriant. Elle maintient le bébé qui tient dans sa main droite une hochet assis dans le landau où se trouve également un jouet en bois à roulettes en forme de chien. Debout devant un vieux mur de pierre et de briques, une femme âgée vêtue d'une blouse grise couverte d'un long tablier blanc à fines rayures semble attendre les instructions du réalisateur. La femme avance jusqu'à la caméra et regarde le réalisateur avec une certaine inquiétude dans le regard. Son visage est très buriné. Au plan suivant, la même femme se tient devant le même mur en compagnie de la jeune femme brune aperçue précédemment à plusieurs reprises. De profile, la femme âgée a porté sa main gauche à son visage. Elle la baisse et se tourne avec la jeune femme brune vers la caméra, puis toutes deux s'avancent en direction de la caméra qui reste en plan serré sur le visage tanné de la vieille dame au cou de laquelle on aperçoit une foulard de couleur sombre. La vieille dame se retourne vers la plus jeune avec qui elle semble échanger une plaisanterie et un regard complice. Retour dans la rue d'Alsace. Une jeune femme brune en jupe grise rayée et gilet de laine à manches courtes et un très jeune homme brun en costume et chandail de laine sombres et chemise blanche se tiennent debout devant l'immeuble aperçu précédemment, tenant chacun dans ses bras un bébé aux cheveux brun. Les deux bébés de même gabarit se ressemblent beaucoup et pourraient être des jumeaux. Celui qui est tenu par la femme tient un bout de pain à la main qu'il grignote. La caméra panote vers le jeune homme. Les deux bébés se tournent au même moment dans la même direction ce qui accentue encore leur ressemblance. Fondu au blanc. Toujours rue d'Alsace, deux petits garçons bruns se ressemblant beaucoup, l'un vêtu d'une blouse de couleur claire boutonnée jusqu'au col et l'autre vêtu d'une chemisette polo de couleur claire sous un débardeur en laine de couleur sombre, et une petite fille blonde en robe à col Claudine en tissu imprimé de petites fleurs se tiennent sagement face à la caméra. Au plan suivant les enfants sont plus nombreux et posent toujours au milieu de la rue d'Alsace. Rejoints par le petit garçon blond aperçu précédemment à plusieurs reprises, ils sont également accompagnés d'un autre petit garçon brun vêtu d'une blouse claire à carreaux et de deux petites filles brunes en robes courtes à cols Claudine. L'une d'entre elles porte les cheveux frisés en anglaises maintenus par une ruban blanc formant un noeud au sommet du crâne. Panoramique lent sur le groupe d'enfants qui prend la pose. Toujours au milieu de la rue d'Alsace, plan italien de la plus grande des petites filles qui porte une robe blanche à petit motifs fleuris dont le col Claudine est fermé par une lavallière de couleur sombre assortie à sa ceinture. Ses cheveux coupés à hauteur des épaules et crantés sont peignés avec une raie sur le côté droit et une partie de ses cheveux est remontée et roulée au sommet du crâne en rouleau suivant le modèle d'une coiffure typique des années 1940. La petite fille avance, très souriante et jetant un regard oblique vers la caméra. Toujours au milieu de la rue d'Alsace, plan large du petit garçon brun en blouse claire à carreaux qui s'avance vers la caméra en souriant. Le même petit garçon et les deux plus petites filles les plus grandes s'éloignent en courant dans la rue d'Alsace; Ce trio est bientôt suivi des deux petits garçons bruns précédemment aperçus...puis de la plus petite fille blonde. Gros plan de la petite fille au ruban blanc dans les cheveux qui sourit à la caméra pour montrer que ses incisives supérieures sont tombées. Toujours au centre de la rue d'Alsace, la plus petite fille blonde court vers la caméra. Les petites filles taquinent le petit garçon au débardeur en laine.

Commentaires

Bonjour Olivier, une petite question, Monsieur Maurice Chenechot auteur de ce film est-il le dessinateur Chen ? Né à Issoudun. Le nom cinémac correspondant à sa signature de Mac « Pour ses caricatures de la vie locale, Maurice-Albert Chenechot signe sous le nom de Mac ... » https://www.lanouvellerepublique.fr/issoudun/chen-du-violon-a-la-bande-dessinee

Portrait de Olivier Fourel

Le réalisateur de ce film (et d'autres à venir) est effectivement le dessinateur connu sous le nom de Chen.

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