Film de famille

Ce film est un montage de souvenirs familiaux suite à la naissance d'une fille fin 1964, dans une famille qui compte déjà un garçon de 8 ans son aîné. Il se passe dans la maison familiale de Joué-les-Tours.

Une femme s'occupe de son nourrisson : elle le lange puis lui donne le biberon. Le grand frère est assis près d'eux à une table et fait ses devoirs. Plan fixe sur un arbre du jardin. Dans la cuisine, le garçon s'occupe du repas : il fait griller des steaks et fait le service à table. Il installe son gros ours en peluche sur une chaise. Plan sur la mère qui est allongée sur son lit, puis se lève pour rejoindre le garçon qui a déjà entamé son repas. Arrivée près de la table, elle fait mine de nourrir la peluche. Gros plan - portrait sur le garçon en train de manger. Le père a finalement pris la place de l'ours à table, mais le garde sur ses genoux et fait également semblant de le sustenter. Séquence sur la sœur, encore bébé, allongée dans son berceau. On la retrouve plus tard qui se tient debout, accrochée à une chaise, qui saisit un miroir : on voit le cinéaste et sa caméra dans le reflet. On installe la petite devant un miroir plus grand, et elle s'amuse beaucoup de son reflet, tandis que son grand frère est occupé à peigner sa peluche. Séquence où la petite est très intriguée par une bouteille d'eau de Cologne, plus que par le miroir qu'on lui tend : elle voudrait y boire mais sa mère la taquine en ne la laissant pas. Son frère, d'abord caché derrière un fauteuil, rampe jusque la caméra posée à ras le sol. Puis le père prend la petite avec lui dans un fauteuil et la câline. Le grand frère entre dans le salon déguisé en gangster : foulard sur le visage et fusil sous le bras, il met en joue la caméra, tandis que sa petite sœur gambade dans le reste de la pièce. Le garçon la ligote sur un matelas posé au sol. Ils continuent à jouer ensemble, puis leur mère les rejoint, remplacé finalement par le père. A noter que cette séquence dans le salon permet de découvrir un intérieur typique des années soixante, entre la forme des fauteuils et le téléviseur posé sur un meuble dans un coin.