Bretagne

1968 Réalisé par : Charles Petiot De Laluisant En ligne le 16 Dec 2019
Camaret-sur-Mer (29), Concarneau (29)

Panoramiques sur des bateaux au port à Camaret (vue de thoniers avec de longues perches verticales, ainsi que de la chapelle Notre-Dame de Rocamadour et du Fort Vauban en arrière-plan). Une femme devant une grande pancarte "Camaret".

Panoramique sur des bateaux, dont des thoniers, à Concarneau, puis vues rapprochées d'un bateau de pêche lors d'un déchargement par grutage. Panoramique sur des bateaux à quai près des remparts de la ville, puis vues [surexposé] des remparts. Une femme sur le bord de mer (beaucoup de vent) puis vues de vagues s'abattant sur les rochers.

Commentaires

Des images de Camaret et de Concarneau dans le Finistère. Parmi les bâteaux, on repère des thoniers avec leur longues perches verticales.

Portrait de Olivier Fourel

Bonjour,

Merci encore pour votre inscription et pour cette précision que nous prendrons en compte en modifiant, et en précisant, le résumé et les descripteurs de localisation de ce film.

Cordialement.

Olivier Fourel (Centre Images - chaîne Mémoire)

Panoramique du port de Camaret-sur-Mer (29) (jumelé avec la ville de Rocamadour) en raison de la présence sur le Sillon du Port de la Chapelle Notre Dame de Rocamadour.
A l’opposé du Sillon, des thoniers aux immenses tangons pour déployer un grand nombre de lignes sont amarrés. Au retour du panoramique sur le Sillon, le cimetière de bateaux apparaît puis la chapelle, les anciennes cabanes des forges, la Tour Vauban et enfin le slipway des chantiers maritimes.
La présence de ces forges sur le site est attestée dans les années 1930. En 1955, suite au départ d´André Barbu qui décide d´enseigner dans un lycée technique, elle est rachetée par Albert Péron qui continue à utiliser la forge. Depuis 1990, la cabane appartient au Chantier Maritime de Camaret et abrite une machine de sablage pour les pièces et les coques métalliques. Ce bâtiment est l’un dernier témoin de la construction navale à Camaret.
A la fois port d’escale, port sardinier, port langoustier, Camaret a vu naître un très grand nombre de chantiers qui ont fait sa réputation tant par le savoir-faire de ses charpentiers que par leur capacité à innover. L’âge d’or de la construction navale se situe dans la première moitié du XX° siècle où pas moins de dix chantiers répondent à la demande toujours grandissante de la pêche à la langouste au large de la Mauritanie. On appelle les bateaux des Mauritaniens...
Parmi les plus fameux, on citera les chantiers Hugot, Boennec, Le Fur, Morvan, Le Bris, F. Keraudren qui rivalisent dans le lancement de sloops et de dundees. Autour des chantiers, il faut compter les forges, la mécanique générale et les voileries qui s’activent dès que la coque a été lancée... C’est d’ailleurs sous le porche (peint en blanc comme les Mauritaniens) d’un des nombreux ateliers qu’une femme nous indique l’inscription Camaret. La fin de la pêche à la langouste en 1990, qui déclinait depuis une décennie, marque la fin de cette activité si particulière à Camaret.
A Concarneau, scène de déchargement par grutage du thon depuis le (illisible) BIHEN et du Cerise directement dans des camions avant qu’il n’aille dans les conserveries. Entrée d’une pinasse dans le port, bateaux au mouillage, plan large sur la ville close avec le beffroi et sa tourelle.

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