Justes colères

1935 (environ) Réalisé par : Paul Epron En ligne le 03 Apr 2024
Tours (37)

Générique : "Camera-Club de Touraine" (avec logo), "P. Epron", "présente", des noms de personnes jouant dans le film, puis "Justes Colères".

Une pendule indiquant 9h. La silhouette d'une maison filmée côté cour dans l'obscurité, 45 rue Parmentier à Tours. [un bruit d'instrument apparaît en fond sonore] une lumière s'y allumant, une femme ouvrant la fenêtre puis fermant les volets. En intérieur, dans une chambre, la femme fermant la fenêtre et s'asseyant dans un fauteuil pour tricoter.

La silhouette de la maison dans l'obscurité. Par une autre fenêtre éclairée, une autre femme ferme les volets. En intérieur, dans un bureau auquel est assis un homme, elle ferme la fenêtre et le rideau puis s'assoit pour coudre tandis que l'homme écrit une adresse sur une enveloppe.

Dans un bureau, une femme avec un balai regarde au-dessus de l'épaule d'un homme attablé puis les deux soupirent en regardant le plafond. L'homme semblant faire des comptes.

Dans une chambre, un homme en chemise de nuit et portant un bonnet de nuit lit le journal assis sur le rebord d'un lit. Il retirer ses chaussettes en lisant le journal, regarde son réveil puis se couche. Une femme arrive, range le journal et les chaussettes puis se couche à son tour.

dans un salon, un homme lit un livre et regarde le plafond. Il prend un tube dans un tiroir et avale un cachet.

La femme du couple couché s'agace dans le lit et crie vers le plafond. Elle réveille son mari qui ne semble pas entendre le bruit au-dessus et se recouche.

Dans le bureau, la femme au balai et l'homme assis s'énervent. Il finit par taper ua plafond avec le manche du balai. Du plâtre lui tombe dessus et il se rend compte qu'il renversé son encrier.

La femme tricotant commence à s'agacer en regardant le plafond.

L'homme lisant se lève et attrape une épée au mur.

La femme cousant et son mari s'énervent l'un l'autre.

dans la chambre, la femme réveille à nouveau son mari, lui donne une balayette et ils quittent la pièce. Ils apparaissent dans un couloir et tape à la porte d'un appartement d 'où sortent la femme au balai et l'homme plein de plâtre. Ils montent tous dans l'escalier et sont rejoints à l'étage supérieur par le lecteur à l'épée et la tricoteuse. L'homme en chemise de nuit, en retard, monte péniblement l'escalier. Au palier suivant, la couseuse et son mari suivent le mouvement.

Dans un appartement, une porte puis un homme jouant de la trompette assis sur son lit près de sa femme allongée et lisant un livre sur Chopin. Elle soupire en le regardant. L'homme jouant puis semblant avoir un problème avec son instrument.

Le groupe de voisins montant l'escalier. La femme du musicien prend un pistolet dans sa table de nuit et lui tire dessus. Entendant cela, les voisins s'arrêtent au milieu de l'escalier, et l'homme en chemise de nuit commence à redescendre [le son de l'instrument est remplacé par le thème de la "Marche Funèbre" de LIszt]. La femme du musicien range son pistolet et reprend sa lecture (un livre sur Chopin de... Franz Liszt). "Fin".

Commentaires

En 0:57, cette silhouette sombre de la maison du 45 rue Parmentier a été filmée du côté cour. Un immeuble a été construit depuis, à l'angle des rues Parmentier / Pasteur mais au niveau du 23 rue Pasteur, on reconnait très bien encore cette maison du n°45.

Portrait de Olivier Fourel

Nous vous remercions pour cette précision.

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