Plus jamais ça !

1940 - 1945 Réalisé par : Paul-Ursin Dumont En ligne le 12 Feb 2024
Lavardin (41), Vendôme (41), Villavard (41)

Panneaux titres du générique "Les Productions P.U.D." (pour Paul-Ursin Dumont), "Vous présentent", "Plus jamais ça", "Un reportage cinématographique sur VENDÔME en temps de guerre", "Prises de vue : Dr DUMONT et Mr LELONG", "Ce film est humblement dédié à la mémoire de tous ceux qui sont tombés pour une FRANCE LIBRE",

"1940"

"Le centre de Vendôme subit les bombardements des avions de l'Axe"

Depuis le haut de la tour St Martin à Vendôme, panoramique sur les destructions causées par les bombardements des avions de l'Axe (Allemagne-Italie-Japon) des 15 et 16 juin 1940 : 89 morts, 200 blessés et 38400 m2 détruits. Vue de l'abbatiale de la Trinité et du château. Plans sur les bâtiments et habitations rue Poterie, faubourg St-Lubin, le moulin.

"L'armée allemande d'occupation installa la "Feldkommandantur" d'abord dans cet hôtel". Vue de l'hôtel Saint-Michel, 31 rue du Mail.

"puis dans cette maison", panoramique sur la maison Macé rue Faton.

"Cet autre hôtel fut le repaire de la Feldgendarmerie, de ses bourreaux et de ses chiens". Vue de la façade du Grand hôtel de Vendôme au 47 faubourg Chartrain. Il sera incendié par les allemands à leur départ.

"Les bottes allemandes violèrent le seuil de ces maisons pour y exercer leurs ignominieuses perquisitions et s'emparer de leurs habitants"

Plan fixe sur la vitrine d'un bar tabac, le café de la rue du change des époux Appert qui y furent arrêtés avec la famille Emond, puis déportés....

Vues de la maison des Emond, de la banque Gaspard rue au blé, des stocks américains Proux rue Renarderie et plan sur la maison du dentiste Germond carrefour du Pont Chartrain. Ces familles ont participé à la planque de l'équipage d'un avion américain abattu en février 1944, ils seront déportés.

"Partout ici des patriotes furent assassinés par les criminels de guerre"

Près du stade, au bout de la rue Faton, long plan sur la stèle commémorative de Bernard Hamet, premier chef des FTPF, tué par une patrouille en septembre 1943 alors qu'il distribuait des tracts.

A la sortie nord de Vendôme, vues du monument élevé à la mémoire de 5 jeunes résistants arrêtés le 10 août 1944 à Lavardin avec un poste émetteur, martyrisés et exécutés dans une carrière à Nioche près de la RN 10.

Sur le pont St Michel, la plaque évoquant deux FFI : Bedu et Deschamps, qui, attendant les troupes alliés annoncées se sont trouvés face à l'armée allemande refluant le 11 août 1944.

"1944"

"La R.A.F. poursuit jusqu'à Vendôme la destruction des moyens de communication de l'ennemi", "La médiocrité de ce passage est due à la mauvaise qualité de la pellicule cinématographique et aux difficultés des prises de vues".

Depuis la route de Paris, monsieur Lelong filme les avions alliés, des chasseurs-bombardier Lockheed P.38 lightning en approche au dessus de la ville puis les impacts des bombes. Zoom sur un chasseur lourd à double fuselage Lightning P.38, puis sur un bombardier en rase motte sur la voie ferrée. Vues des torpilles lancées des chasseurs et des fumées en répercussion. Vue en contre-plongée d'un avion de combat qui se dégage à la verticale après avoir largué sa bombe.

[sombre] Le ciel est obscurci par la poussière et les fumées provoquées par les bombardements. Ces images rassemblent sans doute plusieurs bombardements car Vendôme a connu 115 alertes du 4 juin au 15 août.

Perspective sur le pont ferroviaire des Coulis bombardé le 14 juillet 1944, zoom sur une des arches détruite par un projectile.

Vues de bâtiments effondrés boulevard Trémault, de l'hôtel de Bonvallet soufflé près de la gare, d'un pavillon étayé. Panoramique sur la gare et ses annexes démolies, la rotonde des locomotives qui n'existe plus. Les mitraillages et bombardements de la gare et de ses abords se sont déroulés entre le 11 juin et le 14 août, le 24 juillet la gare a essuyée deux bombardements à 18 h 30 et 21 h.

Plan sur deux trains détruits et les ouvriers réquisitionnés entre le 31 juillet et le 7 août 1944 afin de dégager les voies et évacuer les gravats de la gare pour le compte des troupes d'occupation.

Vues de maisons touchées boulevard Trémault, rue de la Mare et rue Jean Jaurès.

"A partir du 12 août les Américains arrivent à Vendôme qui voit passer leur formidable matériel de guerre".

Plan sur une jeep s'avançant sur le mail, les américains entrent dans Vendôme par les Ponts Chartrains, ils arrivent du Mans libéré le 8. Mail Leclerc, long défilé des jeeps, chars et autos mitrailleuses devant les Vendômois appelés dans les rues par la sonnerie des cloches. Les soldats distribuent des cigarettes et des chewing-gum à la population qui leur offre des tomates. La guerre n'est pas terminée pour autant, les alliés repartent sous la pluie vers Blois menacée par l'artillerie allemande.

"20 août", "Un morne défilé parcourt les rues de Vendôme"

La libération est suivie par des exactions punitives. Sur le mail, un cortège de femmes tondues est poussé en avant par une foule agitée et des maquisards armés, avant d'être internées. En 1945, le Préfet signalera que c'est principalement à Vendôme que ces scènes ont eu lieu.

Un convoi militaire suit.

"Vendôme, enfin libéré peut à nouveau admirer ses Sapeurs-Pompiers".

Le 29 octobre 1944 Fête de la Libération. Suivant la fanfare, les sapeurs pompiers défilent avec leur équipement grande échelle télescopique [insolite] et motopompe.

"puis le défilé de ses libérateurs".

Les hommes des Forces françaises de l'intérieur marchent au pas, encadrés par les officiers français. Suivent les pompiers, les écoles, la population brandissant les drapeaux alliés, les scouts.

"Sous les ordres du Commandant Verrier nos libérateurs quittent Vendôme pour le front de l'Atlantique".

Le 22 novembre 1944, afin de constituer le corps franc Valin de la Vaissière avec le 1er bataillon sous les ordres du Commandant Judes à Blois et gagner la poche de Lorient, le deuxième bataillon de volontaires FFI guidé par le Commandant Verrier (1885-1944), chef militaire de la Résistance en Vendômois traverse la ville par les Ponts Chartrains pour rejoindre la gare. En arrière plan, les nouvelles galeries.

Le colonel Valin de la Vaissière et le Commandant Verrier seront tués à Lorient le 11 décembre 1944.

"8 mai 1945", "Capitulation de l'Allemagne"

Fanfare en tête toute la population a envahie les rues afin de manifester sa joie et escorte les bataillons des FFI menés par des officiers.

La capitulation de l'Allemagne met fin à la guerre en Europe mais pas au conflit mondial qui durera jusqu'en septembre 1945.

Plan fixe sur un crâne coiffé d'un casque et "équipé" d'un pistolet automatique.

"Fin".

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